dimanche 31 août 2008

Le PS, parti de ficelles

31 août 2008

Pendant que les futurs présidents se font des ronds de jambes, permettons nous, militants délaissés de créer notre propre révolution interne.

Montesquieu a longuement disserté sur l’ignorance du peuple. Elle existe, et les malins ont appris à en profiter et à le mener par le bout du nez.
Si nous sommes divisés, isolés, plus notre connaissance est faible, plus notre croyance est grande., plus nos croyances sont nombreuses plus notre mémoire est faible.

1-François hollande :
J’ai repris tous ses discours depuis la Rochelle 2006 et j’y retrouve les mêmes doléances :
-Rassemblons nous, soyons soudés
-Nous allons gagner
-Je ne pars pas, n’ayez crainte
-Les militants sont incontournables
-Je serais le premier militant…
-Faisons le meilleur programme pour la France
-Il faut du mouvement au PS
- la synthèse

ma caractérisation de la situation
- Le PS est devenu un parti de ficelle et chacun tire la sienne
- Nous sommes de plus en plus divisé en autant de ficelles
- Les fils de Jaurès fuient vers Sarkozy pour ramasser les miettes du pouvoir
- Nous perdons régulièrement les présidentielles
- Les militants on s’en fout en dehors des votes et de la carte
- Qui a peur que François laisse le fauteuil ? personne .les cimetières sont pleins d’êtres ndispensables. Sa démarche me fait penser à celle de Poutine. Partir c’est se conformer à la loi, mais ces hommes là ne partent jamais.
- Le titre de premier militant ne se décrète pas.
- Toujours à la recherche du bon programme
- Certains vont atteindre la dizaine de mandats au PS
- Le parti des courants

Conclusion
Si le PS est dans cet état nous le devons à François et le BN. N’oublions pas son attitude lors des dernières élections lorsque sa vie de famille s’était immiscée dans le débat politique.
Il est sympa Francois, mais il a eu 11 ans pour faire ce dont il était capable. Un jour de plus ne servira a rien

Place au renouveau, place aux nouvelles méthodes, place au nouveau militantisme, place à une nouvelle relation avec les français, place aux victoires.

Suppression de tous les courants de personnes pour un vrai parti socialiste.

Manuel navarro, militant.

samedi 30 août 2008

Des militants à la pelle.

30 août 2008
Pour le congrès de Reims, tous les prétendants se tournent brusquement, en fréquence cyclique, vers les indispensables militants sympas. On pourrait définir cela comme une étreinte fougueuse mais si éphémère.

Que dit on à la Rochelle et dan les medias ?
S Royal : Travaillons avec les militants
Delanoë : Travaillons avec les militants
Aubry : Travaillons avec les militants
Moscovici : Travaillons avec les militants
Navarro : Travaillons entre nous !
Le parti est devenu un « machinéisme» à produire des prétendants - présidents et des militants dont le rôle est borné à voter et payer les cotisations.
C’est ma synthèse sur le plan interne

Je vous donne mon explication de militant
Le socialisme ne mourra jamais…mais il évoluera comme cela est le cas depuis 1879. Heureusement sinon il ne serait pas question de nos jours ,de propriété privée par exemple.
Cela explique qu’aujourd’hui le parti socialiste évolue vers de nouvelles exigences comme la sauvegarde de l’environnement entre autre.
Dans les domaines génériques comme la santé, l’environnement, l’éducation, tous les partis modernes ont du mal à marquer des différences quant à la définition, car l’amélioration de la communication est un moyen de régulation. Vous allez dire, mais alors il n’y a plus aucune différence ?
Si justement il y a un gouffre qui croit à une vitesse exponentielle, entre la droite et la gauche et c’est là a mon sens que se situe le combat.
Le profit privé d’une frange puissante de la société. Cela suppose un besoin de définition universelle du profit.
Si a l’origine l e socialisme combattait la propriete privée, c’était une erreur, car en réalité il combattait la liberté d’entreprendre individuelle. Et cela n’est pas acceptable en démocratie. Cela est bien compris aujourd’hui, la preuve en est de l’évolution du PS vers l’économie de marché.(et non le contraire)
Ce qui doit caractériser le PS aujourd’hui c’est une attitude de combat contre l’ennemi de la société qui est le « profit sans limite » de toutes les multi nationales ou les monopoles avec leurs pouvoirs qui va jusqu’à contraindre un état ; comme pour le prix des énergies.la communication etc.
Le rôle du PS aujourd’hui est d’être moteur dans la promotion du savoir faire, de la compétition de la France et de ces territoires d’outre mers en régulant le progrès par une juste repartions des plus values pour ces habitants.( ailleurs aussi …aide aux pays sous développés
Qui contribuent à notre développement)
Une juste répartition des richesses ce n’est pas seulement des augmentations de salaires en interne ou des aides. C’est par exemple sortir obligatoirement les chômeurs de l’inactivité en échange de retours adaptés, et négociés. Maintenir un service public nécessaire structurant une société équilibrée, juste. Un service public non traumatisant.
Une juste répartition ce n’est pas des distributions d’argent systématique. C’est une répartition par situation .Il faut créer des niveaux de situations plus nombreux et ajuster les aides en fonction.
Faire du social comme on fait de la saucisse au kilomètre ce n’est pas juste. Pour les uns ce sera insuffisant pour d’autres ce sera du profit.
D’où la nécessite de définir un nouveau repère universel du seuil de profit (ou nationale pour commencer)
Le rôle du Ps est donc de parler avec la population, d’expliquer dans tous les quartiers, village, etc, l’évolution vers laquelle il faudrait aller. Pour cela Le PS a besoin de tous ces militants, formés, actifs, pédagogues, motivés, et muent par la générosité de déclencher la réflexion et les idées aux autres.

Ce qui m’amène à commenter le sujet politicien du moment : Aujourd’hui à la veille du Congres de Reims deux théories s’affrontent :

1_ le premier secrétaire doit être le chef, le futur président.
2_ le premier secrétaire doit être un vrai premier secrétaire…D’abord.
Je vais surprendre en disant que les deux ont une légitimité, mais cela dépend de l’état de santé du parti Socialiste.
Si le parti avait été solide, hyper bien organisé, efficace, avec un système interne bien huilé, alors là oui il n’aurait manqué que le grand guide. Mais aujourd’hui avoir un grand guide pour un mouvement chaotique, divisé, qui me fait penser à nos amis « les verts », c’est mettre la charrue avant les bœufs.
Je suis désolé de penser que le «trop» tue ainsi que le « trop peu », surtout s’il s’agit de démocratie. Mais il faut se rendre à l’évidence, trop de démocratie » c’est « le laisser aller » et pas assez de démocratie c’est la « dictature ».

Aujourd’hui, nous sommes en situation de laisser aller. Il n’y a pas de mystère sur le sujet et la politique menée par le bureau national avec François Hollande a contribué fortement à cette dérive. La peur de déplaire, peut être, mais ce n’est pas forcement bon en politique.
En politique il faut d’abord ne pas croire en ces propres idées seulement, mais à celles partagées par la communauté politique et être clair. Il faut savoir déléguer et penser que nous avons des milliers de militants brillants, ayant de l’expérience, de la générosité et qui veulent participer à l’amélioration de notre société.
Par conséquent il faut assainir notre système interne d’abord, et le chef qu’il nous faut dans l’immédiat doit être surtout un stratège en organisation. C’est à partir d’un PS rénové capable de réfléchir à un haut niveau que nous serons en mesure de choisir enfin en 2011 le candidat le plus sérieux pour gagner la confiance de tous les français.
La rénovation du Parti passe par une reconsidération globale des rôles de militants, des sections, des fédérations. Un rapprochement obligé doit être fait entre les élus et les militants. Enfin une règle doit être établie sur les frontières de ce qu’un socialiste peut se permettre avec la droite ou la gauche .Pour moi, Le modem aujourd’hui est un public en désespérance, déçu de ne pas distinguer la droite et la gauche. Il est a reconquérir.

Autre nouveautés qu’il faudrait mettre en place. Que l’on cesse de faire des contributions tous azimuts pour noyer le poisson.
Il serait souhaitable que chaque candidat qui se dit différent, ne propose que ses différences.
Les parties communes, devraient être rangées dans une contribution dite générique du parti socialiste. Cela permettrait à tous :
-D’aller à l’essentiel
-Gaspiller moins de papier
-Respecter les militants, qui gagneraient du temps en réunion de section.
-Obliger les contributeurs à lire celles des autres pour éviter la redondance

Manuel Navarro

mercredi 27 août 2008

Etre clair au PS

Le socialisme ne mourra jamais…mais il faut quand même démontrer son intérêt.

Relatif au Ps aujourd’hui à la veille du Congres de Reims deux théories s’affrontent :
1_ le premier secrétaire doit être le chef, le futur président.
2_ le premier secrétaire doit être un vrai premier secrétaire…D’abord.

Je vais surprendre en disant que les deux ont une légitimité, mais cela dépend de l’état de santé du parti Socialiste.

Si le parti avait été solide, hyper bien organisé, efficace, avec un système interne bien huilé, alors là oui il n’aurait manqué que le grand guide. Mais aujourd’hui avoir un grand guide pour un mouvement chaotique c’est mettre la charrue avant les bœufs.

Pour cela je redis qu’il nous faut assainir notre système interne d’abord, et le chef qu’il nous faut dans l’immédiat doit être un stratège en organisation.

Parmi les nouveautés qu’il faudra mettre en place, je propose que l’on cesse de faire des contributions pour noyer le poisson.
Il serait souhaitable que chaque candidat qui se dit différent, ne propose que ces différences.
Les parties communes, devraient être rangées dans une contribution dite générique parti socialiste. Cela permettrait à tous d’aller a l’essentiel et gaspiller moins de papier.

Manuel Navarro

Géorgie: «On a peur d’une guerre»

Géorgie: «On a peur d’une guerre»
DIPLOMATIE - C’est ce qu’a déclaré le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, mardi soir sur France 2…

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Voila deux mois notre Président extra lucide ,claironnait que la nouvelle définition de la carte militaire en France était liée à la nouvelle donne de paix qui règne de façon durable avec nos voisins de l’est, ex sauvages de l’union soviétique.

Et Aujourd’hui on vient nous dire : «On a peur d’une guerre».

On se fiche de nous !!!!
Manuel Navarro

jeudi 21 août 2008

Low cost by super profit

En dehors de la peine que nous ressentons tous pour les soldats morts en mission,qui auraient pu être nos enfants…
je propose un point de vue ,décalé certes,mais en politique il le faut sinon on s’englue dans un raisonnement uniforme et le débat n’existe pas.

sujet:Low cost by super profit

Dans toute ma carrière dans le semi-conducteur, j’ai enseigné que le hasard n’était pour rien dans les non conformités de la qualité.

Toutes les caractérisations ont abouti à la résolution des problèmes. Quatre vingt pour cent des cas étaient liés à des manquements au niveau du détail parfois, par rapport aux cahiers des charges des process. Équipements mal entretenus, procèdes de fabrication non respectés, compétence humaine insuffisante, ressources humaines insuffisantes, problème de management etc…

Le crash de l’avion de Madrid entraîne cent cinquante trois morts. C’est clair qu’un avion ça tombe en cas de pépin.
Mais aussi le TGV Français qui a bloqué le trafic car une caténaire s’est arrachée…Si un train volait il y aurait eu des morts aussi.

Nous pouvons constater que la course au bas coup pour un maxi profit conduit à négliger le cahier des charges de l’entretien. Car dans ce domaine le hasard n’a pas de place.

Le parallèle peut être fait avec le service public hospitalier qui a vu mourir quinze mille personnes âgées lors de la canicule par manque de moyen et d’anticipation.

Et nous verrons de en plus d’accidents alimentaires par manque de contrôle sanitaires

La course au profit, passe par les réductions de dépense pour maintenir les systèmes.

De même lorsque en Afghanistan, nos soldats sont tués, les premières révélations montrent que les secours ont tardes ou ont été mal organises, mais aussi des erreurs ont été commises dans cette action. Cela veut dire que pour ces opérations tout n’est pas mis en œuvre pour parer à ces imprévus. Cela est lie obligatoirement à des objectifs de réduction de coût, puisque nous sommes compétents dans le domaine militaire.

Manuel Navarro

mercredi 20 août 2008

ENDOCTRINEMENTS DEMOCRATIQUES -SUITE

21 août 2008

Interrogés par le journal à Kaboul, les soldats ont également estimé que le nombre de victimes s’expliquait par la lenteur de la réaction du commandement et de sérieux problèmes de coordination. Ils sont restés «pendant près de quatre heures sans renfort», explique un des militaires. Enfin, les soldats qui se sont exprimés contestent la version officielle, détaillée hier par le chef d’état major Jean-Louis Georgelin,
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Encore une évidence du mensonge institutionnalise dans lequel nous sommes menottés.
Dans un pays qui se dit démocratique, les comportements ressemblent à s’y méprendre à d’autres qui sont montrés du doigt par notre intelligentsia de salon.

Manuel Navarro

Pour une cause juste, nous disent ils !

20 août 2008 Dix soldats tués et 21 blessés français en Afghanistan : «Un lourd tribut» pour une «cause juste», explique Hervé Morin, le ministre de la Défense…Voila encore un autre exemple d’endoctrinement…de désinformation

Mr le président Sarkozy, aux ordres de Bush, joue les américains…ou plutôt le pompier son comportement devenu acquis.
Il allume les feux notre président, malgré les protestations de l’opposition. Ensuite il court tout azimut pour les éteindre. Il est désolé notre président pour les dix soldats morts et leurs familles. Mais personne ne remplacera ces morts. Et demain notre président aura oublié que ces soldats étaient très jeunes inexpérimentés et qui avaient la vie devant eux. Rassurez vous il va leur donner une belle médaille à titre posthume.
C’est déjà quoi l’enjeu en Afghanistan, ah la prolifération de la bombe atomique. Bien sûr nous nous avons le droit d’en avoir pas les autres. Les autres les méchants, les barbares. Eh oui c’est sûr puisqu’il le dit notre président.
Au fait qu’elles sont les exigences des taliban ?quels sont les moyens de négociation mis en œuvre avec ces gens qui sont chez eux ?
De plus la chine les fournit, le Taliban, en armement de plus en plus sophistiqué,ça peut nous mener loin dans la connerie humaine tout ça. Mais la guerre ne coûte qu’aux pauvres malheureux. Les grands sablent le champagne aux jeux olympique et Sarkozy courent tout azimut. Un vrai feu follet sans envergure. Il est beaucoup plus fort en bling bling .Au moins ça ne coûte pas de mort.

Manuel Navarro

mardi 19 août 2008

Les croyances chinoises ou le revers de la médaille…

18/08/2008

Les croyances chinoises ou le revers de la médaille…
En Chine le chiffre 8 est le porte bonheur par excellence.1400000000 de chinois le croient. Alors que dire lorsque la syntaxe en comporte plusieurs comme le 18-8-2008.

Liu Xiang, l’icône, le dieu du 110m haies abandonne après trois foulées au départ de la course des JO de Pékin,ce jour là. Il s’est éclipsé par la petite porte à stupéfaction nationale.

Ah la croyance !elle en consomme de l’énergie …Pourtant rien de plus logique. Comme notre Manaudou, Liu Xiang a été pourri par les dollars, les séances photos, les réceptions et petits gâteaux, les interviews de salons, loin des terrains d’entraînements.

Le doping ne peut tout compenser,il faut un minimum de fond,Sinon les tendons craquent. Eh houit !

Manuel Navarro

samedi 16 août 2008

L’endoctrinement démocratique ou La dérive Française.

Le plus grand nombre des citoyens est soumis à un endoctrinement méthodique, structurel, institutionnalisé. Pour s’en convaincre,il suffit de regarder pour voir, de penser pour comprendre. Il suffirait de l’enseigner pour le combattre.
Nos systèmes d’éducation qui n’ont font qu’un, sauf à sortir de l’enclos qui nous est proposé, sont obsolètes, se nourrissant seulement du passé en se bornant à l’instant T. Mais ils négligent la projection du futurL’éducation est une source de confusion dans la mesure ou elle ne prend pas en compte la réalité de la pratique du capitalisme, dont la logique est le profit jusqu’à tarir la source, avant de passer à une autre. Méthode Gensis khan.
L’éducation ne forme pas sur les dangers des croyances spontanées, qui favorisent notre capacité à rêver et à nous tromper.Malgré l’érosion factuelle de notre planète, l’enseignement moderne, délivre les techniques vertueuses du commerce et de la production : Les marges maximum à tout prix.Des écoles comme HEC préparent des robots, champions du tout bénéfice, ici ,là bas et maintenant.Les techniciens agronomes ont trompé le monde agricole et les consommateurs, en l’obligeant à utiliser tous les pesticides, engrais, farines alimentaires frelatées. Le bouleversement est irrémédiable au nom du profit. Existe-t-il une rivière de plaine non polluée ? Sommes nous certains que de nombreuses maladies, aujourd’hui, ne sont des crimes contre l’humanité ? Sans parler des pandémies qui se profilent à l’horizon ?
La carence de l’état sur le plan de la sécurité des biens et des personnes est dramatique
Généralement, après une des « bonnes » guerres, dont nous sommes servi au quotidien au nom de la sauvegarde des peuples, comme en Irak, En Palestine, ou en Georgie, nous voyons habituellement le matériel détruit, des chars, des camions, des avions en bords de routes ou parsemé dans le territoire. Un jour nous verrons nos beaux 4X4, nos véhicules sophistiqués, laissés en bord de route par manque de carburant. Il faudra revenir à des pratiques plus écologiques avec le concourt des mulets, des ânes, des chevaux, des vaches, qui sont notre environnement naturel. Ça sera très difficile car il ne subsiste presque plus de vrais paysans jeunes, ce qui crée une situation de non retour avec la polarisation de la population dans les villes. Plus personnes ne sait rien faire avec ses propres mains. Pour avoir droit à un grain de blé qui puisse germer, il faudra demander à Monsanto. C’est le revers de la médaille de l’hyper évolution des sciences. Plus la science évolue, plus elle distance le peuple et donne le pouvoir à une minorité qui s’approprie de fait le monopole de l’argent. Le rôle des masses est réduit pour produire des profits pour des multinationales sans identité et l’état qui a sombré dans l’endettement. En même temps notre indépendance individuelle a été confisquée démocratiquement. Notre autonomie de survie contrôlée est possible par un système d’aide sociale anarchique en France.
Aujourd’hui le système éducatif devrait sortir de son enseignement théorique, idyllique. Par exemple lorsqu’on nous enseigne la démocratie, le minimum est de préciser qu’en France elle dépend du business, du capitalisme. Sinon comment comprendre que l’état français reçoive avec les honneurs les présidents de la Libye ou de la Syrie et qu’il se soumette aux exigences chinoises, et en contrepartie déçoive avec déshonneur le dalaï lama ? Pourtant nous sommes tous persuadés d’être des démocrates exemplaires, y compris dans les actes.Non en réalité Nous sommes endoctrinés pour le croire et laisser faire.
Lorsqu’on nous enseigne que notre système démocratique repose sur l’expression majoritaire, cela pourrait conforter les plus sensibles d’entre nous, sauf qu’il faut comprendre sur quelle pratique il repose. L’exemple du référendum pour le TCE est un élément qui devrait nous encourager à ne plus croire.
Aujourd’hui le système éducatif devrait former la jeunesse dans un contexte avancé. Dans un contexte décalé. Ce que l’école devrait enseigner c’est la situation du futur dans une philosophie de préservation. Un exemple : les faits démontrent que la France va plonger dans une période de froid due à des modification dans le golf stream dans les trente à cinquante ans qui viennent. N’est il pas temps d’innover dans les pratique d’isolation du territoire ? Les actes de la vie future doivent être dépouillés de tous les superflus engendrés par le marketing féroce et trompeur dont notre société est victime.
Les hommes aujourd’hui sont éduqués pour un raisonnement de surface, très volatile, changeant. Ce qui est vrai aujourd’hui ne l’est plus demain. De fait nous avons perdus tous nos repères. Non pas que notre intelligence soit insuffisante, mais nous le devons aux marionnettistes, aux magiciens de notre temps, ceux qui nous font croire et qui analysent à notre place. Et c’est un fait que les vrais incroyants sont rares .Nous croyons que nous sommes au dessus de l’autre, nous croyons en dieu,nous croyons à la malchance,à l’horoscope, à la loterie,à ceux qui détiennent la vérité. En même temps nous croyant aux classes inférieurs… Nous croyons que ceux sont les autres évidements …
Finalement du matin au soir nous croyons par un héritage peu coûteux. C’est peut être un effort qui demande le moins d’énergie et de travail. La croyance s’impose d’elle-même. Elle occupe les terrains incultes. Et c’est une arme absolue lorsqu’elle est manipulée. La croyance produit des effets secondaires comme l’espoir. L’espoir fait vivre…Mais si l’espoir n’a d’existence que par la croyance, c’est un piège mortel pour la démocratie.
Nous sommes endoctrinés, par les pouvoirs en charge de borner la société. Des bornes qui miroitent le juste, le bien, la transparence. Comment croire cela ? Alors que notre pays est en récession, que la misère atteint l’insupportable en certains endroits, nos gouvernants annoncent que c’est derrière nous et que l’embelli est pour demain matin. c’est exactement ce qui fut dit en 2007,2006,2005,2004 etc.…Nos cerveaux conditionnés continuent pourtant à croire …
« La croissance, j’irai la chercher avec les dents », disait il… Je suggère au Président de changer de dentier ou de dentiste.Je mets un point d’honneur à faire croire que je ne suis pas endoctriné, également.
Nous sommes endoctrinés pour ne pas comprendre les épis phénomènes des valses à deux temps des variations de prix des matières premières essentielles à nos activités. Pourtant c’est devenu un moyen pour justifier les politiques de l’abaissement généralisé des niveaux de vie.Pour garantir leurs succès électoraux les hommes du pouvoir ne s’opposent pas à une minuscule demande d’augmentation des salaires, ou des retraites de notre part. Ils rattrapent ce trop perdu aussitôt grâce à des manœuvres concertées à l’échelle planétaire sur l’augmentation du prix du baril de pétrole. Cela a un double effet : terroriser les citoyens et les faire accepter les décisions drastiques qui suivent : Soit l’augmentation dans la foulée du blé, gaz, électricité, carburant, panier de la ménagère etc.… Une fois le larcin effectué, vous ajoutez un petit coup d’inflation et le tour est joué. Le pétrole rebaisse comme par magie. Ainsi les augmentations de salaires accordées sont récupérées. Attendons le prochain tour.
Sinon comment comprendre le yoyo des prix en trois mois ? Sans parler du jeu de l’Euro /dollar. C’est magique et ça fait travailler du monde !
Nous sommes conditionnés car nous ne nous posons pas la question de savoir pourquoi l’énergie propre et durable tarde à prendre le relais sur les énergies fossiles ? C’est Simples, les multinationales comme Total, Elf et d’autres ont la main mise sur les réseaux de distributions. Elles bloquent la distribution et le développement de ces nouvelles ressources car leurs propres sources de profits actuelles ne sont pas encore épuisées. Elles bloquent donc une concurrence qui mettrait en péril leurs bénéfices. L’état est donc complice de laisser faire. Tous, nous pouvons comprendre que la mutation ne doit pas être brutale sous peine de dérégler le système économique, mais on est en droit d’espérer que le gouvernement propose un plan de mutation sur dix ou vingt ans avec obligation de résultat. Il y aurait là un vrai motif d’espoir basé sur une référence tangible commune à tous. Voila peut être notre grand problème : Nous manquons de plan, de visibilité. En d’autres termes la France est pilotée à vue par des myopes, et ça change tous les jours. Voila une des causes majeures de la déprime française. Pas de perspective consolidée.
Nous sommes conditionnés pour croire que les lois sont la pour emprunter les meilleurs chemins. Sur le papier peut être.Mais les chemins obligés nous sont imposés par le capitalisme, sans étiquette « made in world ». Nos lois ne les atteignent pas,ou si peu. Les lois sont devenues sournoises. Lorsque les trente cinq heures sont la loi et que le gouvernement fait en sorte qu’elles ne permettent plus la vie d’une famille, il oblige à faire des heures supplémentaires pour survivre. Il rend caduque la loi dans les faits. Ainsi les syndicats sont contents et le gouvernement l’est également.
Des machine à croire, à produire, voila ce que nous sommes devenus en ces temps modernes…On nous entraîne dans des culs de sacs pour nous y abandonner.Pas besoin de travailler la croyance au corps, elle est là, bien instaurée, depuis le père noël, toujours prête à nous servir. Elle n’attend qu’une chose : prendre nos âmes. C’est sa seule exigence.

Tout n’est pas perdu, il suffit de le vouloir et de s’y consacrer.
manuel navarro