samedi 30 août 2008

Des militants à la pelle.

30 août 2008
Pour le congrès de Reims, tous les prétendants se tournent brusquement, en fréquence cyclique, vers les indispensables militants sympas. On pourrait définir cela comme une étreinte fougueuse mais si éphémère.

Que dit on à la Rochelle et dan les medias ?
S Royal : Travaillons avec les militants
Delanoë : Travaillons avec les militants
Aubry : Travaillons avec les militants
Moscovici : Travaillons avec les militants
Navarro : Travaillons entre nous !
Le parti est devenu un « machinéisme» à produire des prétendants - présidents et des militants dont le rôle est borné à voter et payer les cotisations.
C’est ma synthèse sur le plan interne

Je vous donne mon explication de militant
Le socialisme ne mourra jamais…mais il évoluera comme cela est le cas depuis 1879. Heureusement sinon il ne serait pas question de nos jours ,de propriété privée par exemple.
Cela explique qu’aujourd’hui le parti socialiste évolue vers de nouvelles exigences comme la sauvegarde de l’environnement entre autre.
Dans les domaines génériques comme la santé, l’environnement, l’éducation, tous les partis modernes ont du mal à marquer des différences quant à la définition, car l’amélioration de la communication est un moyen de régulation. Vous allez dire, mais alors il n’y a plus aucune différence ?
Si justement il y a un gouffre qui croit à une vitesse exponentielle, entre la droite et la gauche et c’est là a mon sens que se situe le combat.
Le profit privé d’une frange puissante de la société. Cela suppose un besoin de définition universelle du profit.
Si a l’origine l e socialisme combattait la propriete privée, c’était une erreur, car en réalité il combattait la liberté d’entreprendre individuelle. Et cela n’est pas acceptable en démocratie. Cela est bien compris aujourd’hui, la preuve en est de l’évolution du PS vers l’économie de marché.(et non le contraire)
Ce qui doit caractériser le PS aujourd’hui c’est une attitude de combat contre l’ennemi de la société qui est le « profit sans limite » de toutes les multi nationales ou les monopoles avec leurs pouvoirs qui va jusqu’à contraindre un état ; comme pour le prix des énergies.la communication etc.
Le rôle du PS aujourd’hui est d’être moteur dans la promotion du savoir faire, de la compétition de la France et de ces territoires d’outre mers en régulant le progrès par une juste repartions des plus values pour ces habitants.( ailleurs aussi …aide aux pays sous développés
Qui contribuent à notre développement)
Une juste répartition des richesses ce n’est pas seulement des augmentations de salaires en interne ou des aides. C’est par exemple sortir obligatoirement les chômeurs de l’inactivité en échange de retours adaptés, et négociés. Maintenir un service public nécessaire structurant une société équilibrée, juste. Un service public non traumatisant.
Une juste répartition ce n’est pas des distributions d’argent systématique. C’est une répartition par situation .Il faut créer des niveaux de situations plus nombreux et ajuster les aides en fonction.
Faire du social comme on fait de la saucisse au kilomètre ce n’est pas juste. Pour les uns ce sera insuffisant pour d’autres ce sera du profit.
D’où la nécessite de définir un nouveau repère universel du seuil de profit (ou nationale pour commencer)
Le rôle du Ps est donc de parler avec la population, d’expliquer dans tous les quartiers, village, etc, l’évolution vers laquelle il faudrait aller. Pour cela Le PS a besoin de tous ces militants, formés, actifs, pédagogues, motivés, et muent par la générosité de déclencher la réflexion et les idées aux autres.

Ce qui m’amène à commenter le sujet politicien du moment : Aujourd’hui à la veille du Congres de Reims deux théories s’affrontent :

1_ le premier secrétaire doit être le chef, le futur président.
2_ le premier secrétaire doit être un vrai premier secrétaire…D’abord.
Je vais surprendre en disant que les deux ont une légitimité, mais cela dépend de l’état de santé du parti Socialiste.
Si le parti avait été solide, hyper bien organisé, efficace, avec un système interne bien huilé, alors là oui il n’aurait manqué que le grand guide. Mais aujourd’hui avoir un grand guide pour un mouvement chaotique, divisé, qui me fait penser à nos amis « les verts », c’est mettre la charrue avant les bœufs.
Je suis désolé de penser que le «trop» tue ainsi que le « trop peu », surtout s’il s’agit de démocratie. Mais il faut se rendre à l’évidence, trop de démocratie » c’est « le laisser aller » et pas assez de démocratie c’est la « dictature ».

Aujourd’hui, nous sommes en situation de laisser aller. Il n’y a pas de mystère sur le sujet et la politique menée par le bureau national avec François Hollande a contribué fortement à cette dérive. La peur de déplaire, peut être, mais ce n’est pas forcement bon en politique.
En politique il faut d’abord ne pas croire en ces propres idées seulement, mais à celles partagées par la communauté politique et être clair. Il faut savoir déléguer et penser que nous avons des milliers de militants brillants, ayant de l’expérience, de la générosité et qui veulent participer à l’amélioration de notre société.
Par conséquent il faut assainir notre système interne d’abord, et le chef qu’il nous faut dans l’immédiat doit être surtout un stratège en organisation. C’est à partir d’un PS rénové capable de réfléchir à un haut niveau que nous serons en mesure de choisir enfin en 2011 le candidat le plus sérieux pour gagner la confiance de tous les français.
La rénovation du Parti passe par une reconsidération globale des rôles de militants, des sections, des fédérations. Un rapprochement obligé doit être fait entre les élus et les militants. Enfin une règle doit être établie sur les frontières de ce qu’un socialiste peut se permettre avec la droite ou la gauche .Pour moi, Le modem aujourd’hui est un public en désespérance, déçu de ne pas distinguer la droite et la gauche. Il est a reconquérir.

Autre nouveautés qu’il faudrait mettre en place. Que l’on cesse de faire des contributions tous azimuts pour noyer le poisson.
Il serait souhaitable que chaque candidat qui se dit différent, ne propose que ses différences.
Les parties communes, devraient être rangées dans une contribution dite générique du parti socialiste. Cela permettrait à tous :
-D’aller à l’essentiel
-Gaspiller moins de papier
-Respecter les militants, qui gagneraient du temps en réunion de section.
-Obliger les contributeurs à lire celles des autres pour éviter la redondance

Manuel Navarro

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